Rêve #1 : Les scientifiques

Rêve : J'étais avec un scientifique qui faisait des recherches et des études qu'il présentait devant des gens. Il y avait aussi des journalistes qui faisaient une entrevue avec lui. Le scientifique avait des gros bacs de plastique blancs posés sur des tables devant lui, avec des pierres précieuses/minéraux à l'intérieur. On se trouvait tout près de la plage (soit la plage Jacques cartier à Ste-Foy, ou celle à Ste-Anne-de-la-Pérade) à côté du fleuve St-Laurent. Le scientifique avait trouvé toutes ses pierres dans le sable plus bas et il expliquait qu'elles dataient d'une époque très ancienne. Il y en avait des très jolies avec des belles couleurs (des billes lisses rouges et noires et quelques-unes striées de beige comme du sable cristallisé dans la pierre) et le scientifique expliquait qu'elles avaient un nom et des caractéristiques particulières. Il expliquait aussi que certaines pierres trouvées étaient radioactives, ce qui expliquait qu'elles avaient un peu de vert; j'en voyais des lisses avec des stries couleur de jade qui étaient très belles. Un peu plus loin, il y avait des belles pierres vertes/bleues/turquoises. Certaines étaient rondes et lisses, d'autres sous forme de gros cristaux, mais elles avaient l'air déjà travaillées avec une forme en pointe pour s'insérer dans un bijou. Je les regardais tandis qu'il les montrait et je les trouvais très belles. Je lui posais des questions sur ses pierres : s'il allait les vendre et si on pourrait faire des bijoux avec; j'aurais voulu en faire des bijoux tant je trouvais que les pierres étaient belles. Il me répondait non, qu'elles allaient rester en laboratoire, soit parce qu'elles étaient radioactives ou parce qu'il les étudiait encore. La majorité des pierres étaient dans une solution et le scientifique me les montrait en les prenant avec une cuillère. Chaque fois, une sorte de liquide transparent restait dans la cuillère : je pensais qu'il s'agissait du produit chimique dans lequel elles étaient contenues. J'avais un peu peur quand il penchait les cuillères pour me montrer les pierres parce que du liquide tombait sur moi, sur mes mains ou par terre, et je craignais que ce soit corrosif, mais le scientifique n'avait pas l'air de s'inquiéter. À un moment donné, quelque chose prenait feu dans l'air, près de la plage ou de l'eau et ça terminait l'entretien avec les journalistes. Je m'éloignais alors vers la plage et il y avait de grosses vagues dans l'eau. Le scientifique continuait à m'expliquer des choses : il disait qu'il avait trouvé des trucs très vieux qui avait été rejetés par les vagues et que bientôt, les gens allaient commencer à s'y intéresser et à chercher dans le sable pour en trouver aussi. Pendant qu'il disait ça, on voyait les vagues se retirer et des pierres et du sable en apparence normale apparaître. Ensuite, il commençait à parler des os et des fossiles (car il en avait trouvé aussi et très facilement apparemment) et tandis que je continuais à avancer sur la plage maintenant avec ma mère, je voyais des fossiles de dents de dinosaures ou de très gros et anciens animaux marins être dégagés du sable sous nos pas, à mesure qu'on avançait. Je devais alors courir pour ne pas marcher dessus au rythme où ils se dégageaient de l'eau et du sable (l'eau et le sable semblait couler en dessous des os/dents/animaux marins, ce qui les dégageait du sable). Les os étaient blancs et mauves et il s'agissait de dents attachées à une immense mâchoire : le scientifique finissait en disant que bientôt, à l'échelle planétaire, on allait trouver de plus en plus de fossiles comme ça et des pierres comme celles qu'il avait présentées et il avait l'air de sous-entendre que ça allait être facile de trouver tout ça. Ensuite, ma mère et moi on remontait et quittait la plage pour arriver dans un terrain vague, sur un sentier. Devant moi, il y avait un genre de tonneau en bois/construction de tipi en bouleau amérindien et je tapais dessus, juste pour le plaisir, mais finalement, ça faisait un rythme, comme un genre de chanson tribale ou quelque chose comme ça. Je me demandais alors si j'avais appelé des amérindiens et s'ils allaient venir. Ma mère et moi, on continuait à marcher et on quittait le sentier pour se retrouver dans un champ de ferme avec des animaux. Il y avait des chèvres/boucs qui venaient vers nous, comme pour nous attaquer, mais comme sexuellement. Mais finalement, elles s'enfuyaient rapidement dans leur enclos : une chevauchait l'autre et l'autre sautillait tandis qu'elles se dirigeaient vers leur enclos. Au bout d'un moment, elles y étaient toutes. Ma mère et moi on se disait qu'elles avaient dû être chassées par notre bœuf (il avait un nom), qui était très affectueux avec nous, mais qui ne laissait par les autres approcher de son territoire. On descendait ensuite un sentier qui allait nous rapprocher de chez nous. Finalement, on voyait que c'était un étalon (bai-alezan, foncé) qui avait chassé les chèvres : il avait l'air très agressif, il était fort et imposant et il avait le pénis sorti un peu de son fourreau. On descendait encore et on arrivait entre notre terrain et le terrain où on se trouvait déjà. Là, on voyait notre jument qui partait au galop, mais se faisait arrêter par l'étalon et par un autre cheval plus petit et couleur pâle (blanc, gris ou palomino). Le gros étalon se cabrait pour attaquer note jument, elle cabrait aussi, mais recevait des coups de sabots de la part de l'étalon. (L'étalon voulait « s'accoupler/violer » notre jument.) Finalement, un homme arrivait, grand, 40 ans, cheveux brun-roux comme alezan. C'était le propriétaire de l'étalon et du terrain. Il arrêtait premièrement l'étalon (qui était à lui) et semblait l'éloigner pour le séparer de notre jument, mais là notre jument, qui était apeurée, essayait de ruer. Alors l'homme la frappait et lui passait plusieurs cordes pour la faire avancer. Je criais deux fois, fort, au monsieur d'arrêter : « Arrêtez, Monsieur! » mais il ne se retournait pas et la 3ième fois, mon cri était tellement aigu qu'il devenait inaudible. L'homme finissait par relâcher notre jument (alezane et très grosse par rapport à nous) et ma mère et moi on se dépêchait d'aller la trouver (on remontait un peu le sentier). Alors on prenait conscience de notre situation précaire ; entourées de deux étalons dont un particulièrement agressif, de chèvres en rut et sur le terrain d'un homme pas particulièrement doux, qui semblait croire maintenant que notre jument lui appartenait parce qu'elle s'était trouvé sur son terrain. On se disait alors qu'on allait descendre le sentier pour arriver sur le bord de notre clôture à la limite de notre terrain et qu'on allait trouver note bœuf, qu'il allait nous protéger parce qu'il était tellement gros et imposant et que lui aussi pouvait défendre son territoire et qu'on serait plus en sécurité. Mais alors que je prenais une des deux cordes pour guider ma jument, elle refusait d'avancer, car elle avait trop peur de l'homme et de l'étalon.