Rêve#1 : L’enlèvement de Suzie

Partage : En rédigeant ma lettre d'intention pour la formation IRSS, j'ai réalisé combien il était important que je travaille sur le fait de vouloir « aller vite ». Par la suite, la même nuit, j'ai reçu ce rêve…

Rêve : Je dois partir à la recherche de ma fille Suzie qui a été enlevée… Il fait nuit. Dans le fleuve du Gange, en Inde, je nage depuis longtemps et je me demande si j'y arriverais, car il n'y a rien autour de moi, sauf de l’eau à perte de vue. Au loin, je vois une sorte de délimitation et, plus j'avance, je constate que ce sont des déchets qui forment une ligne… Je me dis : « oh ! Mes émotions sont émissives est très polluées ». Je traverse la ligne avec facilité en me tenant sur les déchets pour me reposer un peu. Cela se passe vite et, au loin, je vois une ville à l'architecture que je ne connais pas… Près de moi, je vois plusieurs hommes en longues chaloupes me regardent nager. Dans l'embarcation du premier qui passe près de moi, il y a de l'eau à l'intérieur de son embarcation et ses yeux sont d'une telle intensité… Je me fais la réflexion que je reconnais ces yeux. Ce sont ceux des habitants de l'Inde.

C'est ici que je réalise que je suis au milieu du Gange. Je me questionne sur la symbolique puisque moi, je nage, et lui a de l'eau dans son bateau. À partir du moment où je me questionne, il y a sur le fleuve, beaucoup de bateaux comme le premier rencontré ainsi que des marchands. L'un deux, est assis sur des paquets de tissus de forme ronde flottant sur l’eau… Je me dis que ce dernier est plus concret, car il est sur ma droite et que j'ai mal matérialisé et qu'il se dirige encore plus vers la droite. Je nage toujours et je finis par arriver puis marcher instantanément dans la ville. À ce moment, il fait jour et je ressens la chaleur du soleil. Je suis sur une place bondée de gens qui me regardent. Je me dis : « (nom de la rêveuse), c'est normal, tu es la seule canadienne ici ». À ce moment du rêve, je ressens une énergie sacrée. En anglais, j'ai entendu : « Are you american ? ». Puis, en regardant sur ma droite, c'était une jeune femme de race blanche laquelle était légèrement vêtue comparativement à la population indienne, qui me posais cette question. J'étais face a un bâtiment dont la porte était ouverte. C'est alors que je vois une de mes collègues de l'IRSS en sortir, Candice (prénom fictif).

Partage : Positivement, elle a un grand potentiel métaphysique et elle s'est beaucoup amélioré dans ses analyses de rêve. Je la sens honnête et transparente dans ces partages. D'un point de vue plus négatif, elle représente mon émissivité et ma forte “drive”, mon souci de trop vouloir performer).

Je la salue poliment et elle me dit : « moi, je vis le contraire de toi. Mon mari est parti en Inde avec nos deux enfants. Je devais venir les chercher »… À ce stade, je comprends que je rêve puisque je vois arriver ses enfants comme étant grands et blancs, ce qui n'est pas le cas dans la vraie vie. J'analyse rapidement, car je change de scène et ma réflexion est que je dois travailler concrètement sur mon ego… Je suis dans l”ashram et je monte à l'étage. Le propriétaire veut me faire visiter ma chambre puis, mon attention se porte sur ses jambes, lesquelles sont en bois… J'analyse en symbolique…

Je me retrouve dans une petite chambre toute simple, aménagée d'un simple lit avec un drap et de modestes bancs pour s’asseoir. Deux fenêtres sont ouvertes. Le propriétaire s'assoit sur le lit et je me dis qu'il sera plus réceptif que lors de la montée à l'étage. En parlant de la famille de ma collègue de classe, il me dit : « c'était trop petit pour les autres ». Je lui dis : « c'est parfait pour moi monsieur, je l'accepte tel quel »… Tout à coup, nous sommes quatre dans la chambre et nous discutons du prix de la chambre. Je comprends que l'homme assis sur le lit n'est pas le seul responsable de l’ashram… Je leur dis que je dois rester tant que je n'ai pas retrouvé ma fille et que leur tarif sera le mien. Le second responsable est debout, face à moi, il me demande combien de temps je pense rester… Je réponds : « une journée, une semaine, un mois… », Alors que je voulais dire un an… Il me coupe la parole en disant que, peu importe le temps, c'est 100 $ et ce, même pour une journée. Le troisième homme sur ma droite dit au deuxième que ce n'est pas juste… À ce moment, je me dis que je dois rester et accepter de payer pour mes karma engendrés… Je me parle intérieurement en me disant : « reste calme (nom de la rêveuse), tu payes tes karmas »… Puis, à voix haute, je dis : « j'accepte, pourvu que je puisse trouver Suzie ! ».

Puis, je me rends compte que la chambre a changé ; une section s'est rajoutée à droite. Elle est climatisée, car je sens un vent frais sur ma peau. Sur le mur, à ma droite, je vois un téléphone. Il y a aussi une télévision et une cuisinette aménagée. Tout est blanc. Je comprends alors que j'ai les moyens de retrouver ma fille et d'être en contact avec mon époux Pierre et mon fils Nathan au Canada… Je sors de l’ashram et commence mon investigation mais je cherche d'abord un lieu de méditation. Je sens que j'en ai besoin… Je suis sortie de la ville et je me dirige au son de la voix sacrée d'une femme qui chante des chants sacrés, j'escalade une montagne en remarquant que la pierre a été gravée de mantras sous forme de dessin… Rendue presque au sommet, je dois m'agripper aux branches d'un arbre et je me dis que je ferai ma méditation à son pied (ici, je pense à ma lettre d'intention rédigée la veille et au lien que je fais avec l'arbre de mon enfance et celui de la Kabbale). Arrivée en haut, j'observe une famille indienne et une femme (en robe) qui médite en chantant dont les enfants jouent en dansant. Je pense à ce moment que la dame chante merveilleusement bien. Elle est assise et nos regards se croisent, elle me pointe le bas du rocher à gauche, d’où je vois arriver mes proches, soit Pierre, Nathan et Suzie !

Je commence à descendre pour les rejoindre mais ils montent déjà. Tout se passe rapidement. Je reprends alors ma position initiale et les accueille avec joie. J'embrasse mon mari et, sous l'effet de la surprise, je lui demande gentiment : « combien t'ont coûté les billets d'avion ? ». Il me répond avec une belle énergie : « 1400 $ ». Souriante, je sens que sa réponse est sincère et qui n'est pas dérangé. J'étais heureuse et je savais qu'il s'agissait des fruits de l’Ange Mebahel dont une des qualités est l'engagement. C'est aussi l’Ange d'incarnation physique et intellectuel à la fois de Suzie. Au loin, je regardais ma fille avec la famille indienne et j'ai remercié son âme métaphysiquement. Accompagné de son grand frère et des autres enfants indiens, elle dansait au rythme des mantra de la belle dame indienne… J'ai pris des photos de tout le monde sur la montagne puis, je suis allée toucher l'arbre de ma main gauche en lui disant : « merci ». Je comprenais les fruits de mon cheminement avec la Kabbale…

Puis, je suis retournée et je me suis retrouvée instantanément près de la famille indienne… Alors que j'aurais eu quelques pas de marche à faire pour les rejoindre… Quand je me suis réveillée, j'étais vraiment touchée !